Green Lantern :
"En plein jour ou dans la nuit noire, Nul mal n’échappe à mon regard, Que ceux qui devant le mal se prosternent, Craignent la lumière des Green Lantern !"
Devant mon impatience de rencontrer le plus grand de tout les héros, je me suis mis en mode Galactique pour m'échauffer! Le premier point qui me vient à l'esprit et qui fera figure de rampe de lancement de cette critique, c'est quel gachis! Attention à ne pas s'y méprendre, je ne parle pas de la qualité du film mais je pense que celui-ci aurait pris une tout autre dimension avec une suite. Car même si la réalisation n'est pas ce qu'on a vu de mieux, et loin d'être la catastrophe qu'on essaie de nous faire croire, ce film est une solide base à un univers et à des personnages qu'il était bien difficile à mettre à l'écrit comme en images. Finalement cet opus explore l'immencité de ce monde de La Green Lantern Corps! De plus la version longue, ajoute une scène clé, de quelques minutes suplémentaire, sur Hal Jordan enfant qui prend tout son sens pour une compréhension plus abouti du personnage. Les points forts, l'introduction de paralax,important pour la suite avec l'anneau Jaune de la peur, qu'adoptera finalement sinestro, l'ennemi de Hal. La découverte de Oa planète qui abrite les anciens, créateurs de la lumière verte, et accéssoirement base de l'ensemble des Green Lantern de la galaxie. De même que l'exploration d'une relation difficile de non-dit et de je t'aime moi non plus, avec Carol Ferris (l'une des futur Star Sapphire elle aussi ennemi de Hal) était pleine de promesse. La plupart de ses éléments lourds et indigeste pour un premier épisode et par sa réalisation, aurait pris une tout autre dimensions donc dans une suite. Mis à part les regrets, ce film possédent pas mal de qualités, en commençant par son casting. Le premier en ligne de mire et pas des moindres puise que souvent assimilés à l'echec commerciale et cinématographique de l'oeuvre, j'ai nommé Ryan Reynolds. Alors pour beaucoup, l'acteur n'est pas le meilleur interprete qui soit, le rétrogradant souvent en simple sous fifre juste arrivé là par hasard. Or il se trouve que je le trouve vraiment convainquant dans le rôle, à mi-chemin entre l'insolence, l'humour gamin, et le jeu d'acteur décomplexé, il incarne le Hal que j'ai toujours entrevue quand j'ai eu la chance l'occasion de connaître le personnage que ce soit sur papier (très/trop peu) ou en animé. Blake Lively, l'atout charme du film n'est pas en reste, elle incarne une Carol Ferris qui ne se laisse pas démonter par un Hal démissionaire de son rôle d'amour d'enfance. On citera les seconds rôles méchants ou futur méchant que sont Peter Sarsgaard et Marc Strong tout deux impéccables l'un dans un rôle de scientifique en proie à une antité qu'il n'arrive à contrôler, l'autre en meneur aguérri, mais dont l'âme se laissera peu à peu corrompre dans la faiblesse qu'est la lumière Jaune de la Peur. Le grand méchant du film, Paralax, tout en Fx, est sans doute le point et gros point négatif du long métrage, car si intéressant dans sa compréhension des evénements ( passé/présent/futur), le fait qu'il soit représenté presque comme un être dématérialisé et démesuré pendant tout le film rend le combat finale que trop peu attrayant et ne nous implique carrément pas émotionellement. La réalisation quant à elle, apparait comme trop rapide, on passe d'un camps à un autre, de la terre à Oa, bien souvent trop brusquement pour nous laisser le temps d'apprécier chaque moment, pour cause une durée de film beaucoup trop courte pour un univers bien trop vaste pour à peine 2h dans sa version longue. Un défaut forcement dommageable au film, et qui retire toute chance de voir cette fameuse suite qui aurait pu être au combien intéréssante. Les effets spéciaux sont tout simplement spectaculaire et magnifique. Les décors virtuels d'Oa en imposent, les personnages extraterrestres sont bien imagés. Les costumes lumineux comme il faut, on notera juste qu'il n'était pas forcement utile d'en faire un entier pour Hal en Synthèse, pour raccorder ensuite le visage de l'acteur. Un costume classique sur lequel, on aurait ajouté ces fameux effets, était sans doute plus judiciable.En clair, ce Green Lantern n'est pas totalement à chier comme certain laisse penser. Loin d'être parfait, il avait le mérite de rendre l'univers DC Galactique. Si la réalisation laisse à désirer, et l'esprit du film bien trop sauvage et brouillon pour en faire un grand film, je reste persuadé qu'un second volet aurait rendu justice à ce premier. On associe souvent le vert à une bonne gerbe, c'est loin d'être le cas ici, on apprécie le film avec plus de valeur vision après vision, car moins d'attentes, on regrette juste qu'il reste un film isolé mais qui deviendra peut être culte pour les fans, mais qui sait, la volonté de l'anneau vert n'a peu être pas dit son dernier mot.
13/20